L’homme d’affaires kazakh donnait des infos aux agents belges et demandait des faveurs en retour.
L’homme d’affaires belgo-kazakh Patokh Chodiev, par lequel le scandale du Kazakhgate est arrivé, était un indicateur de la Sûreté de l’Etat belge entre juin 1998 et janvier 2000. Un courrier adressé par la Sûreté au magistrat national, et dont Le Soir a eu connaissance, fait état de contacts soutenus. Reste à savoir si cela explique pourquoi la Sûreté de l’Etat a déclaré n’avoir « rien à signaler » sur la demande de naturalisation de l’homme d’affaires suspecté de liens avec la mafia russe.
www.lesoir.be, 30 janvier 2017